Historique de la revue Économie et solidarités

La revue démarra ses activités peu de temps après la fondation du CIRIEC-Canada, en 1967, sous l’appellation Canadian CIRIEC Review / Revue du CIRIEC canadien. Son fondateur, George Davidovic, alors Directeur de recherche à l’Union coopérative du Canada, en assura la direction jusqu’en 1977. La revue logea d’abord dans les locaux de l’Université Concordia avant d’être transportée à École des Hautes Études Commerciales (HEC Montréal). À ce moment-là, le comité de réaction fut renouvelé et Jean-Guy Desforges et Benoît Tremblay, du Centre de gestion des coopératives de l’École des Hautes Études Commerciales (HEC), relancèrent la Revue du CIRIEC-Canada. Le comité de rédaction dota la revue d’une nouvelle politique éditoriale et recentra son objet sur l’étude des coopératives, de sorte que de 1985 à 1996, elle adopta le nom de Coopératives et développement pour indiquer clairement cet intérêt.

En 1985, Benoît Lévesque, professeur à l’UQAM, fut nommé rédacteur de la revue pour soutenir le processus d’évaluation externe, nouvelle fonction proposée par la directrice Marie-Claire Malo. En 1994, Louis Favreau, professeur à l’UQAH devint directeur de la revue avant de succéder à Benoît Lévesque comme rédacteur un an plus tard. À partir de ce moment, la revue ouvrit ses horizons à l’ensemble de l’économie sociale, aux questions du développement économique local et communautaire, ainsi qu’aux activités associatives ou communautaires de l’économie sociale. Cette volonté d’élargissement de ses préoccupations justifia un changement de la présentation et du nom de la revue : elle devint donc Économie et Solidarités en 1996 et déménagea à l’Université du Québec en Outaouais (UQO). Depuis 2000, elle a introduit dans ses préoccupations un autre aspect de l’économie collective, l’économie publique, ainsi que son évolution et ses rapports avec l’économie sociale.

Au cours de l’année 2010, Économie et Solidarités a vécu un tournant très important en passant au mode électronique. Il est désormais possible de consulter directement sur la plateforme Érudit les articles et les rubriques de la revue. Il s’agit d’un saut qualitatif important qui permet de rendre la revue plus aisément accessible à un plus grand nombre de lecteurs partout dans le monde. Il s’agit aussi d’un geste responsable, puisqu’il réduit l’empreinte écologique de la revue. C’est donc bien en ligne avec les valeurs promues par le CIRIEC-Canada que nous invitons nos lecteurs à nous suivre dans ce virage vert. Pour souligner cet événement, le CIRIEC-Canada offre l’accès gratuit à la revue au cours de la prochaine année. Nous espérons ainsi contribuer à démocratiser l’accès aux connaissances et favoriser la plus grande diffusion possible des réflexions qui concernent les entreprises collectives.